ATSEM : un métier essentiel au bon fonctionnement d’une école maternelle
Les ATSEM sont les piliers de l’école maternelle. À Villeparisis, elles sont 42 présentes dans toutes les classes.
« Bonjour les filles ! » Il est 8h15, un salut aux collègues et Amandine enfile ses sabots blancs et sa blouse rose vif, ornée du logo Villeparisis. Le sourire aux lèvres, elle commence la longue journée qui l’attend. Amandine est agent territorial spécialisé des écoles maternelles, ou ATSEM.
Le matin, elle fait la liaison avec les parents, note les prénoms de ceux qui mangeront à la cantine à midi ainsi que leur régime alimentaire. Devant le portail de l’école Barbara, Amandine accueille les enfants. Si certains se précipitent à l’intérieur, d’autres traînent un peu du pied et ont besoin qu’Amandine les prenne par la main « Allez ça va aller mon grand, demain matin ça se passera mieux, tu me diras je suis courageux ! ».
Après avoir installé les enfants en classe, Amandine assiste Baptiste, l’instituteur, dans ses missions: préparer le matériel, veiller au bon déroulement des activités pédagogiques, puis nettoyer le matériel et le ranger. « Sans Amandine, je ne sais pas quoi faire » chuchote Maya, 4 ans, en haussant les épaules. Léa, 3 ans, s’exclame: « Amandine elle range les jouets! » « Sûrement pas, rétorque Amandine, c’est aux enfants de ranger les jouets quand ils ont terminé! » Proches des enfants, les ATSEM ont à cœur de les aider dans leur acquisition de l’autonomie.
Elles sont aussi très à l’écoute et ont le devoir de prendre en compte les différences et les difficultés de chaque enfant, de s’adapter, mais également de repérer et de signaler à l’enseignant les enfants en détresse. « Elles participent au projet éducatif, on travaille en complémentarité » explique Baptiste.
À l’heure du déjeuner, Amandine se rend à la cantine avec les enfants, sert les repas, les aide à manger en découpant la viande par exemple, mais veille à les laisser manger seuls. Une fois le ventre rempli, les enfants vont s’amuser, et les ATSEM accompagnent les animateurs dans leurs missions, avant de se charger de l’endormissement et de la sieste.
À la fin de la journée, Amandine et Baptiste conduisent les enfants au portail, où ils retrouvent leurs parents. La journée ne se termine pas là pour Amandine et ses collègues ATSEM, qui font des journées de 9h30 ou 10 heures. Elles doivent à présent nettoyer la classe et tout remettre en ordre pour bien accueillir les enfants le lendemain
Le vendredi 22 mars se tiendra la Journée nationale des ATSEM. Pour l’occasion, la Ville a décidé de mettre en avant cette profession, souvent invisible et pourtant si essentielle. Mesdames, Merci pour tout !
