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L'espace disque creuse son sillon

En quittant ce qui est devenu l’espace numérique, le rayon discothèque de la médiathèque municipale s’est réinventé. Transporté à l’autre bout du bâtiment, dans une pièce plus vaste, plus lumineuse, ce fonds de quelques 18 000 CD (l’un des plus riches des environs) est désormais mieux mis en valeur.

Débuté en 2020, le désherbage a permis de retirer les albums les moins empruntés. Le reconditionnement des CD dans des emballages plus fins a libéré de l’espace dans les bacs de présentation. Conséquence : l’usager y gagne puisqu’il a accès à plus de disques, et plus variés. Pas de vinyles ici, mais une large palette musicale, du classique à la variété, du jazz au rock, du rap à la BO de film.

Cet intérêt pour les musiques de film a amené l’espace discothèque à évoluer, et à intégrer les fonds cinématographiques. Ainsi, de nombreux films d’auteurs, souvent adaptés d’œuvres littéraires, parfois primés, sont ainsi proposés, à côté de livres sur le 7e  art, de biographies d’artistes ou de beaux-livres. L’une des particularités locales est d’acquérir des DVD de spectacles humoristiques (plus de 30 titres cette année).

Chaque mois, une quarantaine de titres musicaux et une dizaine de films font leur entrée dans les rayons. C’étaient dernièrement le cas des récents albums de la chanteuse de RnB Wejdene, de Francis Cabrel ou de Rag’N Bone Man. Les films Break (de Marc Fouchard), Mia et le lion blanc (de Gilles de Maistre) et Parasite (de Bong Joon Ho) ont également rejoints les bacs. Leur caractère de nouveauté peut les faire entrer dans le lot des productions mises en avant à la discothèque. Car les professionnels du lieu, qui partagent leurs conseils, animent cet espace en sélectionnant régulièrement des artistes, des thèmes, des suggestions à emporter. Une actualité municipale, une date anniversaire, une thématique lancée dans le réseau intercommunal des médiathèques peuvent aussi justifier cette mise en valeur.