Aller au contenu principal

Bergeret, le « Petit maître » qui a tout d’un grand

La famille d’Honoré de Balzac avait une maison à Villeparisis. Mondialement connu, Victor Vasarely fut un voisin amical pendant 30 ans. Peintre oublié Il fait partie de ce que l’on appelle « les Petits maîtres » : ces peintres du XIXe-début XXe restés dans l’ombre de leurs illustres contemporains, impressionnistes, école de Barbizon, cubistes, etc. « Petits maîtres » : appellation légèrement condescendante pour une catégorie d’artistes dont certains, dotés d’un réel talent, ont connu la notoriété de leur vivant. Comme Pierre Denis Bergeret.

Fils d’un vigneron villeparisien, Bergeret « monte à Paris » alors qu’il est encore adolescent pour étudier la peinture. Il est l’élève de trois peintres eux aussi plus ou moins tombés dans l’oubli : Eugène Isabey (1803-1886), Jules Lefebvre (1834-1912) et Léon Bonnat (1833-1922). Les spécialistes, professionnels ou amateurs éclairés, connaissent ces noms d’artistes dont les œuvres, tout comme celles de Bergeret, font partie des collections des musées nationaux ou régionaux : ainsi Intérieur. Nature morte (« Entre 1856 et 1904 ») est une toile du Villeparisien référencée sur le site du Musée d’Orsay, mais non exposée : elle est dans les réserves.