- Ma Ville
- Services et démarches
- Ça bouge
- Les grands rendez-vous
- Commémorations
- Forum de l’orientation et de l’apprentissage
- Semaine de lutte pour les droits des femmes
- Petits mômes en famille
- Le mois de l'environnement
- Fête de la jeunesse
- Jeux sportifs
- Concours d'éloquence
- Fête du Parc
- Un été à Villeparisis
- Primo, festival des arts de la rue
- Semaine du développement durable
- Octobre rose
- Villepa'gourmand
- Game arena
- Un Noël à Villeparisis
- Webmag
- Accueil
- Le canal de l’Ourcq et Villeparisis : une histoire d’amour
Réseaux sociaux
Le canal de l’Ourcq et Villeparisis : une histoire d’amour
Le canal de l’Ourcq a 200 ans cette année. L’occasion d’évoquer les liens qui l’unissent à Villeparisis. Depuis des générations, Villeparisiens et Villeparisiennes sont très attachés à « leur » canal.
1813 : inauguration. Au bassin de partage de La Villette s’articulent les trois canaux dont la Ville de Paris est propriétaire : elle a racheté le canal Saint-Martin en 1871, ceux de l’Ourcq et Saint-Denis en 1876. 2022 : le canal de l’Ourcq, qui alimente le réseau parisien d’eau non potable (arrosage des espaces verts, nettoyage des rues, etc.) s’ouvre à la navigation (tronçon Mareuilsur-Ourcq-bassin de la Villette).
Patrimoine, histoire et tourisme
Le canal, cher aux Villeparisiens, le plus long des trois canaux parisiens (108 km à partir de son « kilomètre zéro », à La Villette) possède deux usines élévatoires, à Trilbardou et Villers-les-Rigault : turbines et roues, en parfait état de marche, sont classées et pompent dans la Marne l’eau qui maintient le niveau du canal, construit en pente. Jean-Louis Duffet et Luc Lallement, de l’AFLO, organisent des visites, parfois remplacés par un autre amoureux du canal, « Le canal est un lieu de promenade magnifique » s’exclame François Gagnepain, président de Villeparisis et son passé et administrateur de l’AFLO (Au fil de l’Ourcq).
« Beaucoup d’anciens y ont appris à nager. Dans les années 1920, il y avait la Fête du canal, des joutes nautiques et même un concours de pêche : près de 1 000 participants, hommes et femmes, de toute la région parisienne. Arrivée en train, grand défilé dans la ville ! Au fur et à mesure des inscriptions, publication des noms dans le journal. On réservait son déjeuner au restaurant, qui livrait sur place… Pour ne pas interrompre le concours. Maintenant, la baignade est interdite et la pêche − à l’aimant – fort rentable. »
1,8 km sépare la mairie du canal : on y va à pied, à vélo, en bus ou en voiture. Les peupliers qui le bordaient, abattus pour fabriquer des allumettes et des boîtes à fromage, ont cédé la place à des essences fleuries ombrageant les berges où se côtoient promeneurs, randonneurs, cyclotouristes, campeurs (de temps à autre) et … pêcheurs à la ligne : « Il y a encore du beau poisson ! ».
François 1er, Napoléon et la Ville de Paris
« Résumé-rapide ». 1415 : l’Ourcq (la rivière), qui prend sa source dans l’Aisne et se jette dans la Marne, permet d’acheminer à Paris bois et céréales. 1620 : aménagement du cours d’eau décidé par le futur François 1er. 19 mai 1802 : publication du décret napoléonien portant sur la création d’un canal reliant l’Ourcq à Paris, pour résoudre les problèmes d’alimentation en eau de la capitale.
Infos pratiques
Association Au fil de l’Ourcq AFLO
https://aufildelourcq.org/
president@aufildelourcq.org
Vous aimeriez aussi
Dernière modification le
10/11/2022