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Le jour où Balzac quitta Villeparisis
Le séjour des Balzac à Villeparisis – de 1819 à 1826 – est le reflet d’une époque, la Restauration.
Huit années dans une période troublée, de la fin de l’Empire, avec la chute de Napoléon en 1815 à l’insurrection des Trois Glorieuses, en juillet 1830.
Début 1819, Bernard-François Balzac (1746-1829) est mis à la retraite. Sa carrière a été marquée par son emploi de secrétaire au Conseil du Roi, de 1776 à 1794, son titre de gloire. Sur sa tombe, au cimetière du Père-Lachaise figure une inscription choisie par lui : « Balzac Bernard-François, Ancien secrétaire au Conseil du Roi ».
La famille quitte alors Paris pour des raisons financières : la vie à la campagne coûte moins cher. À l’été 1819, les Balzac s’installent à Villeparisis, dans une maison de l’actuelle rue Jean-Jaurès située en face de l’entrée du château Caillard (aujourd’hui disparu). Honoré, l’aîné des enfants, reste à Paris et vient de temps à autre, pour finalement s’installer chez ses parents, fin 1820. La famille fréquente la « bonne société » de l’époque : le comte d’Orvilliers, propriétaire du château Caillard, une relation du père de Balzac ; François Champs, grand propriétaire foncier et ancien maire de Villeparisis (de 1814 à 1816) ; Surville, un ingénieur du canal de l’Ourcq, qui épouse Laure Balzac en 1820 ; Armand de Montzaigle, qui se marie avec l’autre sœur de Balzac, Laurence. La correspondance familiale atteste aussi que les Balzac nouent des relations avec des locaux, artisans, vignerons et commerçants.
« La dame du bout » et La Comédie humaine »
Et puis, bien sûr, il y a les Berny et la rencontre de celle avec qui Honoré vit un grand amour, de 1821 à 1832, Antoinette Laure de Berny, que Balzac appelle Laure. Les Berny séjournent à Villeparisis l’été, « en villégiature », dans une maison qu’ils ont acquise en 1815, située au 67 de l’actuelle rue de Ruzé. Cette maison sera démolie dans les années 1960 pour laisser place au gymnase Aubertin. À l’époque, c’est au bout du village et la mère de Balzac, qui ne voyait pas d’un bon œil la relation de son fils avec Laure de Berny, surnomme celle-ci « La dame du bout »… En 1825, les Berny vendent leur maison villeparisienne pour s’installer dans l’Oise. Les parents Balzac déménagent eux aussi l’année suivante pour rejoindre leur fille Laure à Versailles. Honoré s’était déjà, un temps, en 1822, éloigné de Madame de Berny et de Villeparisis par prudence, pour que leur amour ne soit pas découvert. « Exilé » à Bayeux chez sa sœur Laure, il écrit des lettres enflammées à sa « Dilecta » (L’aimée). En 1826, l’écrivain quitte définitivement Villeparisis mais des références et des allusions à la ville sont disséminées dans les milliers de pages de La Comédie humaine.
Infos pratiques
Villeparisis et son histoire, Ville de Villeparisis, 1994
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Dernière modification le
14/08/2025