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Amïn et Bilel Bouhalloufa

Pour Amïn et Bilel, c’est dans le partage et le don de soi que l’on grandit. Depuis leur plus tendre enfance, les jeunes hommes ont appris à donner sans compter. Portrait de deux frères qui ont le partage dans l’ADN.

Elevés comme des jumeaux, Amïn et Bilel ont appris très tôt à penser aux autres. « Nos parents ont mis un point d’honneur à nous apprendre le partage. Cela s’inscrit dans nos convictions aujourd’hui, donner toujours un pourcentage de ce que l’on reçoit et donner de son temps ». Petits encore, leurs parents leur demandaient de choisir une partie de vêtements à donner, pour qu’ils servent à d’autres.

"Je pourrais faire du bénévolat toute ma vie ! C’est important pour ma santé mentale, c’est ce qui nous permet de garder les valeurs que nos parents nous ont transmises."

Aujourd’hui, Amïn, 20 ans, est le plus jeune membre du Conseil de Participation Citoyenne. C’est lors d’une virée à la Maison des jeunes qu’il découvre cette nouvelle instance et décide d’y candidater, par curiosité. Avec les autres membres du CPC, ils se sont dévoués pour servir d’intermédiaire entre les Villeparisiens et la Ville, ils sont présents sur les évènements municipaux et travaillent actuellement sur la Charte du CPC, qui posera les bases de l’instance. En parallèle, il est étudiant en gestion des entreprises et des administrations et joue au football depuis qu’il a 4 ans. Un peu touche à tout aussi, son grand frère Bilel, 22 ans, prépare son diplôme d’ostéopathe et vient d’obtenir celui d’instructeur de fédéral de karaté. Aujourd’hui ceinture noire, il a découvert cette vocation avec son père, ancien karatéka, et est très vite devenu bénévole au sein de l’association Budo karaté club « Avec les autres coachs, on fait tout pour partager notre passion avec les plus jeunes, faire découvrir le karaté et les valeurs du sport ».

Ensemble, les deux frères ont longtemps été bénévoles aux Restos du cœur. « Dans le bénévolat, dans le sport autant que dans le social, on reçoit autant que l’on donne. On peut acquérir beaucoup de compétences en aidant les autres, comme la prise de parole en public ou l’organisation » confie Bilel. « Cela permet aussi de faire des rencontres, d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses » rétorque Amïn. Soudés, les deux frères forment un duo de choc, toujours prêts à aider et à soutenir. Leur rêve le plus grand ? « Faire un voyage humanitaire, au Sénégal ou au Burkina Faso ! ».

 

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