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Jo Di Bona, pop-graffeur
« Villeparisis c’est mieux que New-York ! »
Vous avez peut-être croisé Jo di Bona au marché, sans savoir qu’il est artiste mondialement connu et reconnu. Il s’est installé à Villeparisis depuis plus de 10 ans, avec sa chérie Amélie, Villeparisienne depuis 5 générations.
On dit que derrière chaque grand homme il y a une grande femme. Si ce n’est pas une vérité générale, c’est le cas ici.
C’est l’histoire d’un homme qui, au fil des années, a mis de côté ses passions pour un travail alimentaire et qui rencontre une femme qui révèle son art au monde. Jo Di Bona débute dans le graffiti à une époque où les Français le considèrent comme du vandalisme, où la culture urbaine est marginale, où le rap et le hip-hop ne sont pas appréciés comme des genres musicaux.
« On est monté sur des toits, on faisait du graffiti vandale, on avait le cœur qui battait à 100 à l’heure, une adrénaline immense ».
Adolescent à la scolarité compliqué, Jo Di Bona est mis à la porte de plusieurs établissements scolaires puis il intègre une section arts plastiques, dans un lycée spécialisé, sa passion explose. Bombes de peinture dans le sac à dos, il sillonne Paris à la recherche de terrains vagues et de dépôts de trains à repeindre, avec ses amis, certains devenus tout aussi célèbres que lui, comme les membres du collectif NTM. A cette époque, il s'exprime sous le pseudonyme "Anoze".
Mais Jo Di Bona est contraint d'arrêter le graffiti, pour d'autres formes d'art, moins réprimées. Il fait une école de théâtre et se lance dans sa musique. Pendant plus de 10 ans, il connait de nombreux succès avec son groupe Hotel.
Quelques années plus tard, Jo est contraint de laisser tomber toute forme d’art, pour se consacrer à un travail alimentaire. Manutentionnaire, il rencontre cette jeune Villeparisienne, Amélie, qui va croire en lui. Jusqu’à ce matin de Noël, où il offre une toile, qu’il nomme « Pink Lady », à sa chérie. Elle voit en lui le potentiel qu’il ne voyait plus, et prend les choses en main « J’ai pris deux ou trois toiles, j’ai démarché les galeries, et ça a marché, on nous a rappelé».
"Sans Amélie, je n’aurais pas la carrière que j’ai aujourd’hui. Je serais sûrement encore dans mon garage en train de faire des petits dessins !"
C’est la naissance du pop-graffiti, un genre artistique inspiré d’Andy Warhol et Roy Lichtenstein, du graffiti et des affiches qu’il déchire, pour dévoiler des visages. Malgré son succès immédiat, il n’ose pas quitter son travail, alors que souvent des fans l’interpellent pour lui demander une photo. Un jour, suite à sa collaboration au Wall of Love, hommage aux victimes de l'attentat du 13 novembre 2015, il reçoit un appel du journal New York Times pour une interview. Il demande alors l’autorisation à sa manager de s’absenter, qui lui répond en riant « Oui bien-sûr, et moi c’est Nicolas Sarkozy qui vient de m’appeler » Quand elle comprend que ce n’est pas une blague, elle l’encourage, il jette son uniforme et fonce. Cette interview fera la Une du New-York Times « Il y avait une photo de moi sur toute la page, et Sylvester Stallone en tout petit ! ».
Infos pratiques
Retrouvez la fresque réalisée par Jo Di Bona à la médiathèque municipale Elsa Triolet.
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Dernière modification le
07/06/2024