Les femmes sont les principales victimes de violence. Ces dernières existent le plus souvent au sein du couple et peuvent se manifester sous différentes formes : on peut parler de violences physiques, verbales, psychologiques, sexuelles et économiques.

En 2021, 122 femmes sont mortes sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints, un chiffre en hausse de 20% par rapport à l’année précédente. Comme elle le fait aussi maintenant avec la journée internationale de lutte pour les droits des femmes le 8 mars chaque année, la Ville se mobilise pour informer et sensibiliser à cette cause.

Samedi 26 novembre - 13h30

Une « Marche solidaire et interactive du ruban blanc » est organisée par les associations Générations.Elles, Femmes africaines, les Citadines et Femmes solidaires et accompagnées par la Ville. Elle partira devant la Maison des droits Jeanne Chauvin et sera ponctuée d’énigmes et de sensibilisations sur les différentes formes de violences possibles.

La marche prendra fin près de la Maison des jeunes où sera diffusé à 16 heures le court-métrage « Moi, auteur de violence » . Dans un esprit d’aide à la sensibilisation et responsabilisation des auteurs des violences et de leur entourage, le film sera suivi d’un café débat animé par la réalisatrice Hélène Polsky, un membre du corps judiciaire et par un acteur d’une structure de prise en charge d’auteur de violence. Un parti pris qui peut paraître un peu décalé et différent, mais qu’il semblait utile de traiter. L‘accompagnement des victimes est absolument essentiel pour lutter contre ces violences, mais l’analyse ne serait pas complète si l’on ne se penche pas, aussi, sur les mécanismes de construction de la violence et la prise en charge des agresseurs.