Jenny, la rencontre de l’art et de la mode

« J’ai toujours aimé la mode et peindre, j’ai donc créé ma marque pour faire quelque chose d’unique », explique Jenny, enthousiaste. Après « vingt ans de compta », elle saisit l’opportunité de se reconvertir pour faire un métier-passion, retournant sur les bancs de l’école pour se former au métier de « créatrice styliste de mode ». D’un « style japonisant », ses créations sont joyeuses et colorées, taillées dans des tissus aux fleurs pastels. Pour coller aux saisons, il existe des versions en noir et blanc, éclairées d’une touche de couleur. La créatrice travaille à partir d’une base de dix motifs, déclinée selon les pièces, objets et vêtements : petits objets du quotidien, de la housse d’ordinateur à l’étui à lunettes et à la trousse de toilette en passant par chouchou et pantoufles. Sa ligne de vêtements comporte des robes, des blouses et, — « sa pièce maîtresse » — des kimonos, taille unique, « prêts à être portés ». Un accessoire multi-usage, bandeau, bracelet, tour de cou ou à nouer au sac à main, « le Naty », du prénom de l’amie qui lui a soufflé l’idée, complète la gamme. Les articles sont tous en satin 100% coton. L’atelier est à Villeparisis et la boutique en ligne.

Sandrine, coupes, boucles, perruques et accessoires

Coiffeuse depuis l’âge de 17 ans, Sandrine a repris le salon City Hair Paris en 2019. Elle propose une large gamme de soins capillaires : la coupe pour femmes, hommes et enfants, les mèches et extensions, le lissage brésilien, les couleurs etc. Chignons et coiffures de mariage sont aussi dans son catalogue. « J’adore mon métier, j’aime tout faire et tout savoir faire » précise-t-elle. Son énergie, l’amour de son métier et son empathie pour les autres l’ont conduite à passer un agrément de « prothésiste capillaire » pour femmes auprès de la Sécurité sociale. Et à persévérer, son projet ayant été interrompu par la pandémie. La prothèse capillaire (perruque) s’obtient sur prescription médicale en cas de chute des cheveux liée à une maladie ou à un traitement médical. Le dispositif est pris en charge par l’Assurance maladie et les mutuelles. Sandrine exerce cette spécialité depuis deux ans, dans une cabine privatisée, en toute confidentialité : un premier rendez-vous d’une heure, gratuit, « discussion informelle », pour expliquer les modalités de la prise en charge et présenter les deux modèles de perruques existants (qualité, couleur, longueur, etc.) avec essayage des perruques en stock. Le modèle choisi est commandé (compter une dizaine de jours) ; un accessoire, turban ou bonnet, est offert pour toute commande.