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La naissance du parc Balzac
Se pencher sur l’histoire du parc Balzac et de la maison située à son entrée nous ramène près de cent ans en arrière, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Les procès-verbaux du Conseil municipal des 19 janvier et 25 février 1938 mentionnent que « la propriété de M. Louis PIAT, située rue Jean Jaurès, est à vendre, d’une contenance d’environ 15 000 mètres, composée d’une maison bourgeoise avec annexes, d’un jardin potager et d’un parc planté de beaux arbres ». M. Leconte, maire depuis 1919, « juge utile et opportun pour la commune d’en faire l’acquisition » afin de créer un « magnifique jardin public », les bâtiments annexes pouvant abriter des « services communaux restant à organiser ». Le prix, 180 000 francs, est « avantageux étant donné l’importance de la propriété ». Le Conseil approuve la proposition à l’unanimité. On sollicite le préfet pour déclarer l’acquisition « d’utilité publique, étant donné l’urgence et en exécution de la loi du 30 décembre 1928 », ce qu’il fait le 31 mars. Une affaire rondement menée.
Un emprunt bancaire, Staline et Balzac
Pour financer l’achat du bien de « 15 737 mètres », selon le cadastre (section A, numéros 214 à 218), un emprunt de 197 000 francs (approuvé par le préfet) est contracté auprès du Crédit Foncier de France. Le Conseil opte pour un remboursement sur trente ans, « taux 5%, 12. 747 fr. 24 » représentant les « centimes additionnels nécessaires pour se libérer de l’annuité ». Le projet prévoit de faire de la propriété, « particulièrement bien située », un « jardin public à l’usage des habitants et notamment des mamans et de leurs enfants ». Mais la guerre éclate en septembre 39. La maison située à l’entrée du parc devient un centre d’entraide et de premiers secours du Secours national (organisme issu d’une œuvre créée pendant la Première Guerre mondiale pour aider les populations civiles, reconstitué en 1939). Après la guerre, le maire, le docteur Torras, fait état d’un contentieux entre la Ville et L’Entr’aide Française, ex-Secours national. Le parc Joseph-Staline est inauguré le 2 juillet 1950. Le public est prié de « ne pas monter sur les pelouses et de ne pas toucher aux fleurs », de tenir les chiens en laisse et de laisser autos, motos et « autres véhicules » à l’entrée. Des années plus tard, le parc prend son nom actuel : la maison des Balzac, disparue vers 1960, se trouvait non loin. Il n’en reste qu’un pommeau d’escalier, exposé au musée d’histoire locale Francis-Écoutin, qui occupe la maison à l’entrée du parc.
Merci à François Gagnepain, société d’Histoire « Villeparisis et son passé »
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Dernière modification le
04/11/2025