A l’occasion de la semaine de la presse et des médias à l’école, qui a lieu du 27 mars au 1er avril, la classe de CM2B de l’école Ernest Renan a reçu la journaliste de la Ville, pour parler des fake news et du journalisme. Après cela, ils ont écrit cet article.
Le mardi 30 janvier, une éducatrice du club de football de Villeparisis est venue à l’école Ernest Renan nous parler des inégalités hommes-femmes dans son milieu. Elle nous a parlé de son histoire de petite fille qui voulait faire du foot mais à qui on a dit que les filles n’ont pas le droit de jouer avec les garçons. Elle nous a expliqué comment elle pratique son métier.
Vers 9-10 ans, j’ai voulu jouer au foot mais ma maman a refusé en me disant « le foot c’est pour les garçons ! ». Elle a accepté de m’inscrire en multisports judo/foot et j’ai attendu 6 mois pour jouer. C’était long ! Au premier entrainement, j’ai donné un coup d’épaule à un garçon et le coach m’a disputé. J’ai alors arrêté. 10 ans plus tard, en voyant un match de foot féminin j’ai à nouveau voulu jouer.
Il y a 5 éducatrices sur les 39 éducateurs du club. 170 filles sont licenciées aujourd’hui à Villeparisis, sur 980 licenciés.
Oui de plus en plus. Il y a 4-5 ans les garçons disaient « on ne va pas perdre contre les filles » et s’ils perdaient ils pleuraient ou leurs parents étaient assez mécontents. Maintenant ils acceptent plus facilement les rencontres et le résultat du match.
Il n’y a pas de sport attitré aux filles ou aux garçons. Le sport est universel, on doit choisir ce qu’on a envie de faire.
Très souvent. Quand on est une femme on doit travailler deux fois plus pour montrer qu’on est compétente. Un jour de match, un coach adverse est venu corriger les supposées erreurs de mes joueuses, devant moi.
Oui de plus en plus mais il reste encore du travail et c’est à vous de changer les choses !
Go ! Personne ne peut vous empêcher de faire ce que vous aimez