On parle très souvent des athlètes et peu de ceux qui travaillent dans l’ombre. Harold Ganci, Magali Bled et Sera Kim, sont les trois Villeparisiens qui ont eu la chance de participer aux Jeux olympiques et paralympiques cet été.

Harold Ganci

Bénévole depuis 27 ans à l’USMV badminton, il a toujours pratiqué du sport depuis l’âge de 8 ans et était heureux d’être sélectionné parmi les 45000 candidats : « C’était un rêve de pouvoir faire les Jeux olympiques ». Au vu de son expérience dans le badminton, Harold avait pour mission d’être équipier de terrain (fournir les volants, vérifier les filets et balayer les plumes des terrains appelées "mopper"). En étant juge de lignes sur les parabadminton, il a pu côtoyer les athlètes au plus près : « j’étais assis à côté du terrain donc au plus proche des joueurs ». « Partage, performance et inclusion » sont les valeurs inculquées par Harold qu’il a retrouvé sur ces Jeux : « j’ai changé ma vision sur les athlètes, on oublie leur handicap, on ne voit que la performance de l’athlète ». Grâce à cette fonction de juge de ligne, il a même pu dormir au village olympique : « j’étais avec les athlètes, j’ai pu échanger avec eux, c’était génial. » Avec sa femme, Ghislaine Ganci (porteuse de la flamme olympique), ils pensent à se rendre à Los Angeles dans 4 ans pour revivre cette expérience !

Magali Bled

35 ans de taekwondo, elle a tout de suite été très contente d’apprendre qu’elle allait participer aux Jeux paralympiques. Elle, qui n’était pas sûre de pouvoir y assister en tant que spectatrice, a finalement été au cœur de l’événement en tant que bénévole. En plus, dans son sport de prédilection, le taekwondo : « J’aurais été contente avec une autre accréditation, mais là j’étais sur mon sport ». Une fois sélectionnée, la deuxième surprise était de taille, pouvoir entrer dans le Grand Palais, là où se déroulaient les compétitions. Une salle qui lui a fait forte impression : « C’était un endroit magnifique » mais ce n’était pas la seule, « le lieu a impressionné les athlètes ». En plus d’être bénévole lors des rencontres, ont lui a proposé d’être présente sur la cérémonie de clôture. Une proposition qu’elle a directement acceptée « bénévole, c’était la meilleure place » et comme Harold, elle était au plus près des athlètes : « à la cérémonie la pression était redescendue, j’ai pu échanger avec eux ». Magali pourra partager son expérience à son club de l’USMV taekwondo.

Sera Kim

Éducatrice sportive pour la ville de Villeparisis, a été intéressée par les Jeux olympiques depuis le plus jeune âge : « depuis mon enfance, c’était mon rêve ». L’ancienne sportive de haut niveau en short track (patinage de vitesse sur glace) et en roller voulait y participer en tant qu’athlète, mais c’est finalement en tant que bénévole qu’elle prend part à cette olympiade. D’abord équipière d’accréditation à la Porte de Versailles, elle change très vite de mission et se retrouve en chambre anti-dopage. En côtoyant les athlètes, elle a pu rencontrer Jurgen Klopp, ancien entraîneur de foot de Liverpool et de Dortmund. Une fois les Jeux olympiques terminés, Sera enchaîne avec les Jeux paralympiques. Elle accompagne la délégation sud-coréenne et effectue tous les déplacements avec les députés et le secrétaire des sports du pays asiatique. Ravie de son expérience, la spécialiste de sports d’hiver pense déjà aux Jeux olympiques 2030 en France. 

En plus d’être bénévoles, ils ont tous les trois eu la chance d’assister à différentes épreuves sportives et ils étaient tous unanimes, l’ambiance était magnifique durant ces Jeux olympiques et paralympiques et ils en gardent des merveilleux souvenirs !