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Monique Bédier, présidente de l'association L'école du chat

Monique Bédier est la présidente investie de l’association L’École du chat, qui compte une vingtaine de bénévoles.

Oasis bienveillante pour les chats et chatons abandonnés, parfois trouvés sur la voie publique, voire déposés dans une boite à l’entrée, l’École du chat de Villeparisis a installé son refuge depuis 15 ans au bout de la rue de l’Industrie, près du Club canin.

L’équipe de bénévoles recueille, soigne, nourrit, bichonne, mais aussi stérilise et identifie (une puce électronique pour figurer dans un fichier national) les matous qui sont ensuite proposés à l’adoption.

Pour faire vivre l’association, Monique Bédier recrute toute l’année des bénévoles pour nettoyer les lieux, sociabiliser et jouer avec les pensionnaires tous les jours. L’association vit de dons, et des collectes effectuées à Truffaut et Leclerc. Elle y récupère des croquettes, du lait maternisé, de l’antiparasitaire, des griffoirs ou encore des jeux. Sa prochaine collecte sera organisée en début d’année 2022. "Nous recherchons notamment des couchages mais aussi des familles d’accueil".

"S’occuper d’un animal est exigeant. C’est bien plus qu’un jouet de Noël mignon offert à son enfant et dont on finit par se lasser, comme elle le rappelle. On signe pour 15 ans minimum, souligne-t-elle. C’est du temps à consacrer. Cela a aussi un coût. Et on ne peut pas l’abandonner quand arrivent les vacances. Il faut réfléchir avant."

C’est le message véhiculé par bien d’autres associations défendant le bien-être animal, comme À toutes pattes (ATP) à Villeparisis. À l’École du chat, et ses 35 places d’accueil occupées, on ne cherche pas à confier à tout prix un animal quand un visiteur intéressé arrive. 

"Dans l’adoption, il faut sentir une envie réciproque. Sinon, c’est un animal que l’on reverra chez nous. Et puis une famille doit donner des garanties, notamment disposer chez elle d’une pièce dédiée, au calme, où des chatons pourront jouer. Les gens comprennent mal qu’il nous arrive de refuser. Pour autant, nous faisons au mieux, dans l’intérêt des chats."