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Centenaire de la naissance de Gérard Philipe
Gérard Albert Philipe, dit Gérard Philipe, né le 4 décembre 1922 à Cannes est mort le 25 novembre 1959 à Paris. C’était un acteur français. Actif au théâtre comme au cinéma, il fut en France, jusqu'à sa mort prématurée, l'une des principales vedettes de l'après-guerre. Le public garde de lui une image juvénile et romantique, qui en fait l'une des icônes du cinéma français.
Il représente un de nos trois collèges mais savons-nous vraiment qui est-il ?
Gérard Philipe c’est dix-sept ans de carrière. Trente rôles au cinéma, dix-neuf au théâtre. Une vie bannissant le scandale. Un métier exercé avec rigueur. La volonté d'être à la fois un homme et un comédien et de ne jamais céder à la facilité. Pour digne de respect que soit une telle éthique, elle ne suffit pas à expliquer l'audience que connut Gérard Philipe de son vivant, et qu'il connaît encore. Son physique et sa voix passaient la rampe, crèvent l'écran. Le nom de Gérard Philipe évoque la jeunesse, la séduction, la fougue, mais est surtout indissociable de celui de certains personnages : Caligula, Rodrigue, le Prince de Hombourg ou Fabrice Del Dongo, pour ne citer qu'eux. Là, sans doute, est la clef de ce que certains appellent le « mythe Gérard Philipe » : comédien et personnage se donnant mutuellement une existence qui échappe à la durée concrète de la vie.
Gérard Philipe a profondément marqué son époque et a laissé une aura si brillante qu’on pouvait la penser indélébile. Gérard Philipe fit parallèlement carrière au cinéma et au théâtre. Il s'adaptait spontanément aux techniques différentes des deux arts, sans faillir à sa ligne de conduite : le travail et la vie du personnage. Il abordait ses rôles avec une curiosité totale et voulait rejoindre le personnage, non pour s'identifier à lui, mais pour faire chair et sensibilité communes avec lui. Pour cela, il le travaillait de l'intérieur, partant certes du sentiment, mais sans jamais le détacher de la situation, ni de l'œuvre. Quel que fût le registre dans lequel il s'exprimait, dans l'exubérance débordante ou l'économie linéaire, il s'imposait par sa présence, son inspiration, sa flamme, et par un sens particulier de la vibration du verbe.
Durant sa carrière il a marqué la discographie du 20ème siècle…
Il est l'un des acteurs français qui ont le plus enregistré de disques en aussi peu de temps, en l'occurrence entre 1952 et 1959, année de sa mort. Le contenu en est très éclectique, du très célèbre Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry (en 1954) à Pierre et le Loup de Serge Prokofiev, en passant par de grands poètes tels Victor Hugo, François Villon, Jean de La Fontaine, Guillaume Apollinaire, ou encore Louis Aragon et Paul Éluard, en collaboration avec Jean-Louis Barrault. Il enregistre également une vie de Mozart, en débutant l'enregistrement par "Mes enfants, mes amis, mes camarades… Vous aimez la musique, puisque vous avez disposé ce disque sur votre appareil".
Il fit de nombreuses adaptations discographiques ou radiophoniques de pièces de théâtre que souvent il avait jouées avec succès sur la scène du TNP que son ami Jean Vilar, acquis comme lui aux idées communistes (mais également non adhérent au Parti communiste français), dirigeait depuis 1951.
Il s'agit essentiellement de tragédies classiques du XVIIe siècle ou de drames modernes du XIXe siècle : Le Cid de Pierre Corneille, Le Prince de Hombourg d'Heinrich Von Kleist, La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare, Ruy Blas de Victor Hugo, le répertoire d'Alfred de Musset (Lorenzaccio, On ne badine pas avec l'amour ou Les Caprices de Marianne).
Il enregistra, en relation avec ses idéaux politiques, des disques de lectures de textes de Karl Marx : un 30 cm titré Les Pensées de Karl Marx, forgeron d'un instrument moderne de la connaissance - Le Philosophe matérialiste de l'histoire - L'Analyse implacable de la réalité capitaliste - Le Briseur de chaînes ; trois disques 18 cm intitulés Le Monde de 1715 à 1870 (La Lutte des classes selon Marx dit par Gérard Philipe) et la lecture d'extraits du Manifeste du Parti communiste.
il a été récompensé de différentes façons :
- Prix d'interprétation au Festival international de Bruxelles en 1947 pour Le Diable au corps ;
- Victoire du meilleur acteur du cinéma français en 1948 ;
- Victoire du meilleur acteur du cinéma français en 1952 avec Daniel Gélin ;
- Victoire du meilleur acteur du cinéma français en 1953 ;
- Victoire du meilleur acteur du cinéma français en 1954 ;
- Victoire du meilleur acteur du cinéma français en 1955 avec Jean Gabin
- Étoile de Cristal du meilleur acteur en 1955 pour Monsieur Ripois ;
- Jussi (récompense cinématographique en Finlande) du film étranger en 1955 pour Monsieur Ripois et Le Rouge et le Noir26 ;
- Un César d'honneur lui est attribué en 1990, à titre posthume et remis à sa fille la comédienne Anne-Marie Philipe.
Le nom de Gérard Philipe a été donné à de très nombreuses rues, théâtres, maisons de la culture et établissements d'enseignement français (écoles élémentaires et collèges).
Un timbre postal d’une valeur de 50 centimes, le représentant dans le rôle du Cid, est émis le 12 juin 1961 avec une oblitération premier jour le 10 à Cannes.
Dans les années qui suivent le décès de son mari, Anne Philipe publie deux biographies intitulées Souvenirs (1960) et Le Temps d’un soupir (1964). Soixante ans après sa mort, son gendre Jérôme Garcin publie Le dernier hiver du Cid, récit de ses dernières semaines.
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Dernière modification le
24/11/2022