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Villeparisis et ses châteaux
La Ville a compté trois châteaux au fil de son histoire. Aujourd’hui, seul subsiste celui de Morfondé, devenu le centre technique de la Ligue de football de Paris Île-de-France.
On trouve trace du plus ancien des châteaux de Villeparisis dans un acte notarié de 1218 : le château de Montzaigle est occupé par « la famille de Bondy » jusqu’en 1735. Il tombe ensuite peu à peu en ruine, jusqu’à devenir inhabité en 1763. La ferme qui lui est rattachée, restée en activité, disparaît lors de « la bataille de Claye » (1814), pendant les guerres napoléoniennes. Ce qu’il restait du château de Montzaigle est englouti par la mise en exploitation des carrières de gypse, vers 1840.
Le deuxième, « le château Caillard » ou « Vieux château » (appellation figurant sur des plans du 18e siècle) était situé en haut de l’actuelle rue du Parc, vers la rue du 8 mai 1945. Construit au 17e siècle par Jacques Caillard, un avocat au Parlement, ce château comprenait plusieurs bâtiments : des communs, dont certains sont encore visibles passage des Preux (face à l’église Saint-Martin) ; la « vieille ferme », entourée de douves, à l’emplacement de laquelle s’élève le centre culturel Jacques-Prévert ; un autre bâtiment a servi de salle de classe puis de cantine et de garage, avant d’abriter la caserne des pompiers. D’après les plans, le château était situé au cœur d’un parc de plus de 8 hectares, avec pièce d’eau et allée plantée de quatre rangées de peupliers. Incendié en 1643, le château connaît ensuite plusieurs propriétaires et finit par tomber en ruine. Vers 1840, seuls demeurent quelques vestiges, qui disparaissent dans les années 1920, quand le parc cède la place à un lotissement. Il est arrivé que des habitants trouvent une pierre du château Caillard en jardinant.
De l’Armée du Salut au ballon rond
Le seul château encore debout est celui de Morfondé. Les premiers propriétaires identifiés le sont seulement au 18e siècle : un acte de vente en date du 18 mai 1701 décrit « une très grande maison qui s’élève au cœur d’un domaine de 28 hectares ». Propriété de la famille de Chalabre jusqu’à la Révolution, Morfondé passe ensuite de mains en mains, jusqu’à un certain Charles-Louis Panckoucke, grand libraire parisien, qui s’est illustré par une collection de classiques de l’Antiquité en édition bilingue. En 1937, l’Armée du Salut occupe le lieu, l’utilisant d’abord comme maison de retraite puis comme centre d’apprentissage horticole-agricole pour jeunes en difficulté. Le centre fonctionne jusqu’en 2013, accueillant encore à l’époque une centaine d’apprentis. Quatre ans plus tard, la Ligue de football de Paris Île-de-France (1ère ligue de l’Hexagone par le nombre de licenciés), achète Morfondé et le rénove entièrement. Le château renaît alors sous forme de campus au service du ballon rond.
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Dernière modification le
31/10/2024