L'AVARE

Où en sommes-nous aujourd’hui de l’avarice ? Clément Poirée s’empare de la célèbre comédie de Molière pour interroger notre rapport contemporain à la dépense, à la sobriété et à l’épargne, dans un dispositif inédit qui invite le public à apporter costumes et accessoires de jeu.

À l’heure où l’on prend conscience de l’impasse de notre société de consommation, le personnage d’Harpagon, bourgeois riche, veuf et radin, campé par le puissant John Arnold, pourrait bien apparaître sous un jour nouveau. Où en sommes-nous aujourd’hui de l’avarice ? Au théâtre, la meilleure manière de se poser une question est de la mettre en jeu, joyeusement. 

Clément Poirée s’empare d’une des plus célèbres comédies de Molière et pousse la pingrerie à son paroxysme en proposant un Avare « radin ». Ainsi, c’est presque à nu que débute la troupe de huit comédiens, attendant que les spectateurs leur fournissent costumes et accessoires pour commencer à jouer ! Un espace de jeu participatif se met en place pour un spectacle circulaire. Les dons du public, devenu le temps d’une soirée richesses, seront redistribués à des associations du territoire qui sauront les repartager.

La troupe a besoin de vous et de vos dons pour rendre chaque représentation unique !

En effet, lorsque vous entrerez en salle, les comédiens seront esseulés face à des étagères vides. Seul moyen de faire évoluer la représentation et de lui donner vie : faire don d’un objet (ou de plusieurs) dont vous n’avez plus l’usage. Les collaborateurs artistiques transformeront ces objets sous vos yeux pour créer costumes, scénographie, lumières, musique ou encore maquillage. Tous les dons seront ensuite remis à une association, réemployés, ou recyclés.

Vous trouverez sur cette page (plus bas), une liste d'objets à nous apporter. À vous de jouer !

« Joué avec presque rien et des costumes en train de se fabriquer en direct, l’Avare renait porté par de vifs et jeunes comédiens » Fabienne Pascaud, Télérama 

« Clément Poirée, donne un coup de jeune au chef-d’œuvre de Molière.  Un Avare réinventé jusqu’à son final plein de surprises » Philippe Chevilley, Les Echos